LES GRANDS EVENEMENTS SURVENUS A GIEN
DATE
572
09 603
870
1153
1191
10 1199
- 1200
- 1216
03 1234
- 1243
02 1246
- 1254
- 1298
04 1308
02 1312
11 1317
01 1325
02 1335
10 1364
06 1378
08 1385
02 1400
- 1403
11 1408
04 1410
06 1416
03 1419
09 03 1425
10 1428
06 1429
07 1437
10 1444
- 1458
08 1479
12 1481
11 1484
- 1484
09 1493
09 1493
09 1494
09 1496
03 1498
04 1500
06 1508
02 1513
06 1513
05 1515
07 1521
14 11 1522
08 1523
- 1537
11 1537
11 1548
07 1559
09 1562
09 1562
03 1563
08 1572
08 1579
- 1584
09 1587
11 1587
11 1587
04 1594
02 1606
01 1608
06 1622
08 1636
05 1646
04 1652
11 1685
05 1733
06 1750
- 1759
- 1783
09 1789
02 1790
04 1791
03 1792
17 04 1793
- 1800
19 09 1804
04 1814
03 1817
- 1821
09 02 1822
08 1823
- 1824
12 08 1826
- 1828
23 02 1828
05 11 1831
- 1832
- 1834
04 01 1835
06 1839
- 1842
- 1842
- 1843
- 1848
- 1850
- 1855
11 1856
06 1859
- 1862
15 09 1862
07 1864
- 1866
- 1866
08 12 1870
09 09 1873
- 1879
12 1884
10 1886
15 11 1886
09 1887
- 1889
10 1890
08 1891
- 1892
- 1894
- 1896
01 01 1902
02 11 1902
05 02 1906
08 07 2381
19 02 1909
06 1909
05 1910
05 05 1912
- 1912
04 04 1914
09 05 1914
21 05 1914
01 08 1914
02 1916
11 01 1917
- 1918
- 1919
- 1921
12 12 1922
- 1923
01 01 1924
03 03 1924
10 10 1926
08 08 1930
- 1931
- 1932
01 01 1937
09 09 1939
06 06 1940
EVENEMENT
Le fief de Gien (Giemus) appartient à l'Orléanais Aunacharius, connu sous le nom de Saint-Aunaire, évêque d'Auxerre.
Saint-Aunaire lègue le fief de Gien à la basilique Saint-Etienne d'Auxerre
Construction du château de Gien, motivée par les incursions des Normands sur la Loire. Les Annales de Saint-Bertin rapportent que les normands incendièrent Saint-Benît sur Loire en 865. Nous plaçons la construction du château de Gien sous le règne de Charles le Chauve.
Le roi Louis VII assiège le château de Gien
Guillaume de Gouët, seigneur de Gien, est tué en Terre-Sainte. (Gouët ou Goët selon les chroniqueurs).
Le roi Philippe-Auguste réunit la seigneurie et le château de Gien à la Couronne.
Par décision royale, l'atelier monétaire de Gien est chargé de frapper la monnaie du Donziais. (album du Nivernois.Bussière)
Guillaume de Seignelay, évêquz d'Auxerre, donne les premiers statuts à la collégiale Saint-Etienne de Gien. Les chapelains du château furent ainsi les premiers pasteurs de Gien.
Le roi Louis IX et sa mère Blanche de Castille séjournent à Gien.
Le roi Louis IX fait consrtuire le pont-ville de Gien (Le document ne précise pas exactement l'année de la construction, mais il fait comprendre que les travaux étaient terminés peu avant 1246).
Le roi Louis IX accorde aux frères Gilly, passeurs à Gien, une rente annuelle de 15 livres à prendre sur le péage de Gien, en compensation du dommage qui leur est causé par la construction du pont-ville de Gien, supprimant leur emploi.
Eudes de Rigaud, archevêque de Rouen, séjourne au château de Gien.
La seigneurie de Gien comprend 38 fiefs et 98 arrière-fiefs dont l'estimation du revenu annuel atteint la somme de 1070 livres parisis
Deux bourgeois de Gien se rendent à Tours prendre connaissance des ordres du roi Philippe IV, touchant la condamnation des templiers. Gien possédait deux temples qui dépendaient tout d'abord de la commanderie de Chambeugle et ensuite de celle de Montbouy.
Le roi Philippe IV le Bel séjourne au château de Gien.
Le roi Philippe V prolonge la durée de la foire des Cours de Gien.
Le roi Charles IV séjourne au château de Gien.
Le roi Philippe VI de Valois séjourne au château de Gien.
Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, séjourne au château de Gien. ( Itinéraires de Philippe le Hardi).
Réparation du château de Gien et de plusieurs maisons de la ville, emdommagés par les "bandes anglaises" commandées par Robert Knolles.
Jean, duc de Berry, possède la seigneurie de Gien. ( Histoire de Charles VI (Juvénal des Ursins)
Reconstruction du tribunal de Gien par Jean, duc de Berry. A cette époque, le tribunal était situé sur l'emplacement compris entre notre quai Joffre et notre rue de Tlemcen.
Embellissement du château par Jean, duc de Berry. (Histoire de France t. IV).
Charles VI, la reine Isabeau de Bavière et toute la cour se réfugient au château de Gien.
Mariage du comte de Guise, fils du roi de Sicile, avec Catherine de Bourgogne, célébré au château de Gien. Ce mariage fut l'occasion de fêtes somptueuses où le luxe de la maison de Bourgogne se déploya à l'envie.
Mort de Jean, duc de Berry, seigneur de Gien. Le dauphin (futur charles VII) son héritier, réunit la seigneurie à la couronne.
Le dauphin (futur Charles VII) étant à Gien, s'intitule Régent du royaume.
A compter de cette date, les Lettres-Patentes désignent la châtellenie de Gien sous le nom de "Comté". Voir la donation du comté de Gien par le roi Charles VII à Marguerite, comtesse de Rochemont, son ex belle-sœur. Antérieurement à cette date nous lisons : Châtellenie ou seigneurie de Gien.
Présence des Anglais à Gien.
Le roi Charles VII et Jeanne d'Arc séjournent au château de Gien pour se faire sacrer à Reims. (Chroniques).
Le dauphin (futur Louis XI) consomme son mariage au château de Gien. Il avait épousé Marguerite d'Ecosse le 24 juin 1436 à Tours. ( Histoire de Charles VII)
Réedification de l'Hôtel-Dieu de Gien.
Rupture du pont de Gien par les glaces. (Le roi René. T. II).
Le roi Louis XI séjourne au château de Gien.
Anne de Beaujeu devient comtesse de Gien.
Le jeune roi Charles VIII séjourne au château de Gien.
Le Grand-Conseil du roi Charles VIII tint ses séances au château de Gien du 31 octobre jusqu'au 13 décembre suivant.
Le roi Charles VIII autorise les giennois à acquérir un hôtel de ville et d'avoir une juridiction municipale comprenant : gouverneur, procureur,receveur, clerc de ville, etc…
La foire des Cours de Gien est appelée : "L'ancienne foire royale"
Inauguration du couvent des Frères-Minimes de Gien. Anne de Beaujeu avait établi ce couvent en exécution d'un vœu formulé pour obtenir lignée avant la naissance de sa fille Suzanne. Il s'élevait sur l'emplacement actuel de la faîencerie.
Le roi Charles VIII confirme la décision prise en 1492 que le Comté de Gien ressortira directement du Parlement de Paris et sera exempt de la juridiction du baillage de Montargis.
Achèvement des travaux de contruction du couvent des Saintes-Claires de Gien. Bâti par Anne de Beaujeu ce couvent qui existait encore en 1912, fut démoli pour faire place à l'école supérieure de jeunes filles. (Centre culturel, rue Georges Clemenceau).
Le roi Louis XII fait don des revenus de l'élection de Gien à Anne de Beaujeu, pour l'aider à parachever et édifier les beaux et somptueux édifices qu'elle fait faire à Gien. (Le château).
Procès retentissant intenté par les mariniers contre Anne de Beaujeu, comtesse de Gien, au sujet des prix excessifs appliqués au péage du pont de Gien.
La Cour du Parlement de Paris règle le différend élevé entre les mariniers et la comtesse de Gien. Un nouveau tarif est appliqué au péage du pont de Gien, en faveur des mariniers.
Accord conclu entre Anne de Beaujeu, comtesse de Gien et Claude de Chamigny, seigneur de Briare, à la suite d'un procès relatif à des droits dans la forêt d'ouzouer-sur- Trézée que prétendait avoir le seigneur de Briare. Ce dernier abandonne ses droits, en compensation. Anne de Beaujeu l'aide à construire le château de Briare.
Le roi François 1er séjourne dans le nouveau château de Gien. Il était venu visiter la duchesse de Bourbon.
Anne de Beaujeu fait don du comté de Gien au connétable de Bourbon, son gendre.
Décès d'Anne de Beaujeu
Se dirigeant sur Lyon où il comptait prendre le commandement de l'armée destinée à envahir l'Italie, François 1er signe au château de Gien l'acte par lequel il confère la régence du royaume à sa mère, Louise de Savoie.
Le revenu annuel du comté de Gien s'élève à la somme de 8 333 livres.
François 1er fait don du comté de Gien à Jacques Stuart, roi d'Ecosse, son gendre.
Le fils de François 1er, le roi Henri II séjourne au château de Gien. Il revenait d'un voyage dans le Piémont.
Installation du premier ministre protestant à Gien.
Rupture du pont de Gien par les protestants. (Histoires des Eglises réformées)
Le jeune roi Charles IX, Catherine de Médicis, sa mère, et Antoine de bourbon, roi de Navarre, séjournent au château de Gien.
L'édit de pacification d'Amboise prescrit que la ville de Gien est le lieu de la Religion prétendue réformée, pour tout le baillage.
Massacre de la Saint-Barthélémy à Orléans, Beaugency, Jargeau et Gien.
Les protestants chassés de Gien doivent édifier leur temple dans le faubourg du Berry, seulement. (Paroisse de Poilly)
Pilippe de Mornay, le "pape des huguenots" se réfugie à Gien.
Le roi Henri III et le duc de Longueville séjournent au château de Gien.
Le roi Henri III et le duc de Guise séjournent au château de Gien.
Le général allemand, comte de Dohna, battu au pont de Gien par le duc d'Epernon.
Gien est compris dans la généralité d'Orléans.
Les échevins de Gien réclament aux habitants la somme de 8962 livres pour les réparations urgentes à effectuer à la tour et à l'horloge de la ville.
Rupture du pont de Gien par la débâcle.
François de Donadieu, évèque d'Auxerre, délimite les deux paroisses de Gien : Paroise Saint-Pierre de Gien-le-Vieil - Paroisse Saint-Laurent.
Installation des religieuses Ursulines de Gien.
Le château et le comté de Gien se détachent de la Couronne.
Le jeune roi Louis XIV, Anne d'Autriche, sa mère et Mazarin, se réfugient au château de Gien. En pleine Fronde, la victoire de Turenne sur le Prince de Condé à la bataille de Bléneau ouvre les portes du roi vers Paris.
Les catholiques de Gien ont l'autorisation de démolir le temple protestant édifié dans le faubourg du Berry, Paroisse de Poilly, et d'utiliser les matériaux pour construire une nouvelle église, dans la ville de Gien. (Eglise Saint-Louis détruite en 1940). "Brevet de don des matériaux du temple de Gien en faveur des habitants pour faire bastir une nouvelle paroisse de ladite ville, etc..." "Donné à Fontainebleau, le 4 novembre 1685"
Rupture du pont de Gien par la crue de la Loire, 3 arches sont détruites : une somme de 100 000 livres est nécessaire pour sa réfection. (Dette nationale). Notice de l'abbé Vallet, maire de Gien.
Supression de la communauté des Ursulines de Gien.
La mission des jésuites vient à Gien et abolit les processions profanes à la Pierre-Buffière. (Située près de la rue de Paris).
La ville est éclairée au moyen de lanternes à huile.
Sophie de Monnier, maitressede Mirabeau, se suicide dans son immeuble rue des Saintes-Claires (rue Jeanne d'arc) à Gien. (L'immeuble fut démoli début du XIXe siècle).
Supression du chapitre de la collégiale Saint-Etienne de Gien. Gien n'est plus compris dans le diocèse d'Auxerre.
L'Assemblée constituante décrète que l'église de l'ancienne collégiale sera l'unique église paroissiale de Gien.
La paroisse de Gien dépend du diocèse d'Orléans.
M.Breton, marchand de fer à Gien, achète au district de Gien, le couvent des Minimes, comme bien national, moyennant la somme de 18 500 F assignats. Le curé de Gien acquit le rétable avec les colonnes de marbre noir pour la somme de 150 F, ainsi que les dalles du sanctuaire pour le même prix, enfin la chaire et les stalles pour 200 F. Les dalles et les colonnes furent posées dans l'église Saint-Louis.
Supression du District de Gien et installation de la sous-préfecture. Pierre Germain Dartonne fut le premier sous-préfet de Gien.
Le faubourg du Berry est réuni à la ville de Gien. (Précédemment il dépendait de Poilly). Proposition du Conseil d'Etat 21 fructidor an XII. Par décret signé par Napoléon, empereur des français, le 2e jour complémentaire de l'an XII.
Les cosaques occupent Gien
Prix des céréales à Gien : Froment : 27,06 l'hectolitre ; méteil : 24,72 l'hectolitre ; seigle : 22,08 l'hectolitre ; orge : 20,07 l'hectolitre ; avoine : 8,79 l'hectolitre.
La ville de Gien verse la somme de 150 f comme participation à l'achat du domaine de Chambord, offert en apanage au jeune duc de Bordeaux. (Le duc de Bordeaux était le fils du duc de Berry et de Marie Caroline de Naples et petit-fils du roi Charles X).
M. Jean Nicolas Poinsellier et Mme Sophie Breton, son épouse, propriétaires de l'ancien couvent des Frères-Minimes de Gien, vendent cet emplacement à M. Thomas, Antoine Hulm dit Hall,sujet anglais, manufacturier, demeurant à Paris, rue Amelot, N° 64, pour la somme de 16 000 F. Mme Poinselier était l'héritiaire de M. Jacques François Breton, son père,marchand de fer à Gien . Celui-ci avait acheté, au district de Gien, comme bien national, le 17 avril 1793, le couvent des Minimes moyennant la somme de 18 500 F assignats.
Claude Charles Henry Feydeau, comte de Brou,vend le château de Gien au département du Loiret pour la somme de 34 000 F. L'acte de vente fut passé par devant Me Batardy, notaire à Paris.
Démolition de la Porte-César, située à l'extrémité de la rue Jeanne d'Arc et des murs de ville bordant la Loire.
Fondation du premier journal de Gien, intitulé : "Journal ou feuilles d'annonces judiciaires de l'arrondissement de Gien". M. Pélisson en fut le créateur. Prix de l'abonnement au bureau, 8 F, le journal paraissant tous les samedis. Le 13 juin 1826, le ministre secrétaire d'Etat accorde un brevet d'imprimerie à M. Pélisson, à la résidence de Gien, son domicile étant n° 4 Grande-Rue.
Fin de la construction du quai de la Loire. Coût : 313 425,76 F.
Décès de l'abbé Vallet à l'âge de 74 ans.
Décision par le conseil municipal de la construction d'une halle aux grains,place Riccé (anciennement place du Palais. A été remplacée en juillet 1906 par la Poste (partie côté Loire). La partie côté place Jean Jaurès a été démolie en 1956.
Reconstruction de l'église du château sauf le clocher, seul vestige de l'édifice bâti au 15ème siécle.
Plantation de peupliers et de platanes alternés sur les quais. Cout : 450,33 F.
Ouverture de la Caisse d'Epargne de Gien dans une salle de la mairie, rue de la Villeneuve. Cet établissement avait été fondé le 23 août 1834 par décret royal de Louis-Philippe.
Taxe du pain à Gien à compter du 30 juin. Pain blanc, les 2 kg : 0,675 F. Pain jaunet, les 2 kg : 0,575 F. Arrêté par nous, maire de la ville de Gien : (signé) Sirou.
Le château de Gien est classé monument historique.
Construction du cimetière, rue des Briqueteries, et du logement du concierge. Coût : 16 665 F.
Suppression des anciens cimetières de Gien : place du Champ et place du Saint-Genou.
Construction de la route d'orléans (rue Georges Clemenceau), de la rue Jeanne d'Arc jusqu'à la rue Creuse. Achat des terrains et construction, coût : 31 075,94 F.
Les parents des écoliers giennois paient par mois : 2 F pour les garçons et 1,50 F pour les filles. ( Dans l'ouvrage de Mlle Chevallier "Le château de Gien", p. 69, nous lisons qu'en 1841 l'ouvrier giennois gagnait 2 F par jour).
Construction du Port-au-Bois. Coût : 38 000 F.
Arrêté municipal obligeant la pose des gouttières aux toitures.
Pose de la première pierre de l'Hôtel de Ville de Gien.
Installation du premier bureau de télégraphe à Gien.
Inauguration de l'Hôtel de Ville de Gien. Coût : 75 772,07 F.
Entrevue entre l'empereur Napoléon III et les aurorités giennoises.
La ville de Gien est éclairée par le gaz fourni par la maison Bapterosses
Plantation des platanes de la place du Champ (Place de la Victoire).
Rupture du pont de Gien par l'armée française et arrivée des allemands. (Ils quittent Gien en mars 1871).
Le maréchal de Mac-Mahon, président de la République, passe à Gien pour se rendre à Sully-sur-Loire. Les personnalités le reçoivent en gare de Gien. Il était accompagné de deux employés du télégraphe et de trois gendarmes. "L'Indépendant de Gien" du 13 septembre 1873 ajoute : ... aucun cri n'a été prononcé !...
Edification de la chapelle de Montbricon par le R.P. Benoît Nisser. Les plans furent dressés par le sieur Dubois, architecte à Paris. Le devis des travaux s'élevait à 120 000 F.
Fondation de la Musique Municipale de Gien. Elle comprenait alors 30 exécutants. En 1833, il y avait à Gien, la musique de la Garde nationale, appelée ensuite musique des pompiers, qui fut dissoute en 1884 pour faire place à la Musique Municipale.
Exercice des pontonniers d'Angers. Pose d'un pont sur la Loire en face de La Fontaine.
La rue des Chènevières est devenue la rue Paul Bert à la séance du conseil municipal du 15 novembre 1886. (Paul Bert né à Auxerre le 19 octobre 1833, décédé à Hanoï le 11 novembre 1886).
Les giennois achètent par souscription la statue de Vercingétorix. Coût : 8 000 F.
Construction de l'école de la Bosserie. Coût : 47 000 F.
Installation des eaux dans la ville . Coût : 175 476,88 F. Pour l'inauguration, un banquet de 600 couverts fut servi place du Champ. La ville vote la somme de 4 000 F. pour la fête suivie d'un feu d'artifice.
Le Grand-Duc Alexis de Russie s'entretient avec les autorités giennoises.
Construction de l'école des garçons, route d'Orléans (rue Georges Clemenceau). Coût : 210 000 F.
La construction du viaduc sur la Loire est terminée.
Inauguration du téléphone à Gien.
Est passée par Gien l'automobile transportant de Paris à Clermont, la statue équestre de Vercingétorix, du poids de 500 Kg. Le héros de l'indépendance gauloise est représenté debout sur ses étriers, appelant de la main ses guerriers aux armes. Nombreux étaient ceux qui, parmi nos concitoyens accourus en foule pour voir et admirer l'oeuvre de Bartholdi, souhaitaient que la statue de Vercingétorix que nous possédons à Gien cessât d'être reléguée là oû elle est actuellement. Pourqoi ne l'érigerait-on pas un jour sur une pile réhaussée à cette effet.
Ouverture de la première école supérieure de jeunes filles à Gien, sous la direction de Mme Rochas Faure.
Inventaire de l'église du Château. ( Inventaire prescrit par la loi de séparation de l'église et de l'Etat).
Inauguration de la Poste, quai Lenoir
Installation de la statue de Vercingétorix au carrefour de l'avenue de la gare et de la route de Paris.
Construction de notre avenue de la République.
Les travaux de l'hôpital-hospice sont terminés.
Le docteur Pierre Dézarnaulds entre au conseil municipal. Installé depuis 1906 comme médecin en remplacement du docteur Berthier.
Construction de l'école supérieure de jeunes filles, rue Georges Clemenceau. Rentrée des élèves le 1er octobre 1913. précédemment il y eut sur cet emplacement l'hospice et sous l'ancien régime, le couvent des Saintes-Claires.
La construction de la caserne étant terminée,est occupée par un groupe du 4e régiment d'artillerie lourde.
Alhambra-Circus Bazola ouvre ses portes définitivement le samedi 9 mai 1914.
Jour de l'Ascension, en soirée ouverture de l'Artistique-Cinéma, place Saint-Louis. Prix des places : 1ère 1,25 F - 2ème 0,75 F - 3ème 0,50 F. Salle spacieuse, de plein pied sur la place et absolument indépendante, fauteuils à toutes les places, etc…Directeur M. de Fourcade.
Vers 15 h. le tambour de ville, Désiré Hamel, annonce à la population la déclaration de la guerre avec l'Allemagne. Dans le même temps on sonne le tocsin.
M. Rousselet, capitaine commandant le 5ème escadron du Train, (depuis un an) commandant d'armes à Gien, par sur le front. Il est remplacé par M. le capitaine Delibessard.
Vers 17 h., un terrible oiseau de proie (Zeppelins) ayant été signalé dans les environs de Gien, une alerte fut donnée vers 20h par les trompettes de la caserne. Aussitôt tous les magasins se fermèrent et les particuliers éteignirent les lumières visibles à l'extérieur.
D'après certains l'oiseau redouté serait passé vers 20h 10 mais disons de suite que c'était le ronflement d'une auto.
Des soldats américains campent au lieu-dit "La Montagne" route des Choux à Gien, et y installent une scierie. Les soldats de race blanche sont chargés d'abattre les arbres dans les bois, aidés par civils qu'ils embauchent. Les soldats de race noire travaillent sur les machines de la scierie. ILs loges dans des baraquements. La police américaine occupaitun immeuble, route de Briare, face au Port-au-Bois (Quai de Nice). Un détachement semblable campait à la "Grande'Brosse" commune de Nevoy.
Fondation de la cellule communiste de Gien par une dizaine de militants. Les réunions nocturnes ont lieu dans le grenier d'un immeuble situé proche de la place de la Victoire. De nos jours n° 68.
La ville de Gien est éclairée par l'électricité.
Société Archéologique du Giennois. Le 26 décembre 1922 a été fondée, à Gien, une société ayant pour but l'étude des monuments, des coutumes, de l'histoire, de l'art du Giennois, dénommée Société Archéologique du Giennois, ayant son siège à Gien, place Jean jaurès. Etaient présents : M.M. les chanoines Basseville et Charpentier, Mlle Chevallier, M.M.Chevallier, Devisme et Lahaussois. Excusés : M.M. Pinsseau et de Rubercy. Ont été nommés Président : M. Devisme - Vice-président : M. le chanoine Basseville - Trésorier : M. Lahaussois - Secrétaire : Mlle Chevallier. La deuxième réunion a été fixée au premier mardi de février 1923. Le nombre des membres titulaires et correspondants n'a pas été limité. La cotisation annuelle est de 12 F.
Arrivée des premiers réfugiés polonais et russes à Gien. Ils travaillent à la faïencerie et logent dans les cités de l'usine.
La Loire en crue s'arrête au pied du monument aux morts, place de l'Hôtel de Ville à Gien.
Inauguration du monument aux morts de la Guerre 1914-1918, place de l'Hôtel de Ville à Gien.
Suppression de la sous-préfecture de Gien. Le dernier sous-préfet fut M. Chauvineau.
La croix du Champ est renversé par un camion. Cette croix qui servait aux processions se trouvait à l'extrémité de la rue Bernard Palissy, côté ouest, près de la rue des Minimes.
Disparition du dernier bâteau-lavoir sur la Loire, ammaré face à la poste
Première course cycliste Paris-Gien.
Le Parti Social Français organise à Gien une importante réunion privée, salle du Cinéma, rue Victor Hugo. Contre manifestation du Front Populaire. L'Indépendant de Gien , du 30 janvier 1937, relate que 200 gardes mobiles ont assuré le service d'ordre dans le centre de la ville, et cite les noms des orateurs : MM. Schwarz, Matelière et Lachouque du P.S.F. A 23h 30 les forces de police se retirent et la ville retrouve le calme, etc...
Départ des cinq religieuses garde-malades de l'hopital. La supérieure se nommait sœur Aurélie. L'hopital était situé sur l'emplacement du magasin "Prisunic".
Rupture des ponts sur la Loire et bombardement de la ville par l'artillerie française en batterie à Poilly. Arrivée des allemands.
SOURCE
Abbé Lebeuf. Hist. d'Auxerre
Abbé Lebeuf. Hist. d'Auxerre
H. de Fr. t. III (E. Lavisse)
Œuvres de Rigord et de Guillaume Le Breton t.II
Archives nationales - Série JJ31
Chroniques du Nivernois (E. Gillois)
Abbé Lebeuf. op.cit. t. I
J. Doinel
Archives nationales - Série J422
Archives nationales - Série J422
Annales du Gatinais (1912)
Archives nationales - Série J390
Archives nationales - Série J415
Archives nationales - Série JJ46
Archives nationales - Série JJ56
Archives nationales - Série JJ62
Archives nationales - Série JJ70
E. Petit
Archives nationales - Série P
Denis Grodefroy, page561
Archives nationales - Série J170
E. Lavisse
Histoire de Charles VI. Op. cit. p. 197
Chroniques de Perceval de Cagny
Histoire de Charles VI. Op. cit. p. 677
Arch. nat. X 1.a
Arch. nat. série X 1. A. 8604
Perceval de Cogny
Du Fresne de Beaucourt
Arch. de l'Yonne série G. 1672
Leroy de la Marche
Arch. nat. série X 1. A.
Arch. nat. X 1A. 8608
Arch. nat. J.J. 215
Arch.nat. série K 76
Arch.nat. série P. 1370
Arch. nat. P.1370
Abbé Leboeuf, op. cit. t. IV.
Arch. nat. P.1370
Arch. de l'Yonne. G.1644
Arch. nat. P.1370 cote 1865
Arch. nat. P. 1378
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Arch. nat. P. 1370
Catalogue des actes de François 1er. t. VIII
Arch. nat. série J. 1037
Traité de la majorité de nos rois. Arch. Nat.
P. Dupuy
Arch.nat. J. 161
Arch. nat. X1. A.
Le château de Gien. P. 246 - J. Loiseleur.
Lambert Daneau par de Félice.
Th. De Bèze.
Lettres de Catherine de Médicis. "Documents inédits"
Théodore de Bèze - t. II - op. cit.
Arch. de l'Yonne -G. 1627.
Mémoires de Mme de Mornay
Bibliothèque Mazarine- n°37 235
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Histoire de France - t.III - De Mézeray
Bibliothèque nat. - ms. fr.18159.
Arch. nat. Série E. 10.A.
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Arch. de l'Yonne. G. 1659.
Arch. de l'Yonne. G. 1643.
(Vidimus) (Arch. de la sous-préfecture de Gien.
Registre paroissial Saint-Laurent de Gien.
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Arch.de l'Yonne. G. 1643.
Notice de l'abbé Vallet. Mairie de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
S. Monnier et Mirabeau. P.Cottin
Notice de l'abbé Vallet. Mairie de Gien.
Notice de l'abbé Vallet. op.cit.
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Arch. nat. Série A. F. IV.
Arch. Sous-préfecture de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. Sous-préfecture de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Indépendant de Gien. 16/08/ 1890
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la Caisse d'Epargne.
Journal de l'arrondissement de Gien du 29/06/ 1839.
Edmond Michel.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Journal le Giennois de novembre 1856
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Le Journal du Loiret.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Arch. nat. série A. F. IV.
Archives notariales de Gien.
Arch. de la ville de Gien.
Annonce R. de G. 3 oct. 1886
Arch.de la ville de Gien.
Arch.de la ville de Gien.
Arch.de la ville de Gien.
Le progrès de Gien du 15 août 1891
Arch. de la ville de Gien.
La presse locale.
L'Avenir Républicain de Gien. 4/04/1896
Le Réveil de Gien.
L'Avenir Républicain de Gien. 24/10/1903.
Indépendant de Gien. 10 fév. 1906.
La presse locale.
La presse locale.
Arch. de la ville de Gien.
La presse locale.
Indépendant de Gien
Annonce. Avenir Républicain. 16 mai 1914.
La presse locale.
Indépendant de Gien.
Note personnelle de Georges Loiseau.
Note personnelle de Georges Loiseau.
Note personnelle de Georges Loiseau.
Le Travailleur. 30/12/1923
Note personnelle de Georges Loiseau.
Note personnelle de Georges Loiseau.
Note personnelle de Georges Loiseau.